Le statut de la fonction publique prévoit des situations qui peuvent générer des ruptures du lien unilatéral qui unit un agent public à son employeur (commune, EPCI, syndicat, établissement public). Les procédures ne relèvent pas du code du travail et sont différentes selon le statut que l’agent détient au moment de la rupture et les motifs avancés par l’employeur. La décision qui est prise engendre une perte d’emploi détenu par l’agent ainsi qu’éventuellement le concours.
S’agissant d’un cas de perte involontaire d’emploi, l’agent pourra bénéficier des allocations chômage, à la charge de la collectivité si elle est en auto-assurance ou de Pôle Emploi.
Pour les agents titulaires, les motifs de licenciement sont :
- la discipline
- l’insuffisance professionnelle
- l’inaptitude physique définitive (en l’absence de mise en retraite pour invalidité)
- à l'issue d'un détachement sur un emploi fonctionnel, si la collectivité d'origine ne dispose pas d'emploi vacant correspondant à son grade (concerne des postes de direction) et si le fonctionnaire le demande
Pour les agents contractuels, les motifs de licenciement sont :
Des dispositions particulières règlent la situation des agents nommés sur des emplois dont la durée hebdomadaire de service est inférieure à 17h30 considérant qu’ils ne sont pas intégrés dans un cadre d’emplois de la fonction publique. Et les stagiaires de la fonction publique, par leur statut particulier, relèvent aussi d’obligations spécifiques tenant à leur situation.